Rita, elle est pas belle la vie ?

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Rita ou Le Mari battu

OPERA CABARET
Musique du XIXème

Opéra-comique en un acte
Musique de Gaetano Donizetti
Livret français de Gustave Vaëz

Joué pour la première fois le 7 mai 1860 à Paris à l’Opéra-Comique.
Nouvelle production le 4 décembre 2010 à Fontainebleau avec une seconde partie (Pepito, la Danza, Bataclan, Fille du Régiment…), puis en tournée en sud Seine et Marne.
Reprise en octobre 2011 à Paris à bord de la péniche Opéra avec en seconde partie
une création de Vincent Bouchot elle est pas belle la vie ? (commande de la péniche Opéra)

Mon mari qu’on dit bête,
L’est un peu, j’en fais cas ;
Il n’agit qu’à ma tête,
S’il dit non, je le bats, je le bats, je le bats.
O vous, jeunes fillettes,
Dans le choix que vous faites,
Songez-y mes pauvrettes,
Pour maris, les niais,
Croyez-moi, sont parfaits.
Suivez bien mes recettes,
Oui prenez un niais oui, oui ah ! ah ! ah ! ah !

Rita, Scène 1, Gustave Vaëz

L’intrigue, dans le pur style « bouffonnerie », met en scène Rita, une femme au caractère bien trempé. Patronne de son auberge, elle mène son monde, et son mari Beppe, d’une main leste. Mais un jour débarque Gasparo, son premier mari. Lui, qu’on avait cru mort, veut récupérer son contrat de mariage…

Rita, elle est pas belle la Vie ?

Du 10  janvier au 15 février 2012 et
18 janvier au 24 février 2013 et les 23 et 24 mars 2013

Au divertissement de Rita s’ajoute le « demi-opéra » de Vincent Bouchot mis en scène par Alain Patiès Elle est pas belle la vie ? Utilisant des textes des Nouvelles Brèves de Comptoir de Jean-Marie Gourio, instantanés entendus au vol et notés au fil des bars et des comptoirs, cette pièce singulière et unique peint notre quotidien avec cette drôlerie féroce que seule une pointe de mélancolie peut faire jaillir.

Le sujet de Rita est on ne peut plus grave : Une femme battue bat son deuxième mari pour ne plus être victime. Le cercle vicieux de la violence, le manque de communication au sein du couple sont autant de thèmes abordés, mais par le rire. Le livret est plein d’humour noir, truffé de paradoxe : Ainsi, grâce à la mise en scène, lorsque Gasparo s’exclame « On peut battre sa femme, mais non pas l’assommer » ou lorsque Peppe constate « Il va j’espère bien plus lui plaire. Il est manchot ! », on rit franchement, et tant pis pour le politiquement correct.
L’esprit des années soixante, avec juke-box entonnant « Twist à Saint Tropez » des Chats sauvages et petit corsaire vichy, contribue largement à apporter de la légèreté au spectacle qui ne verse jamais dans le mauvais goût.
Ainsi, derrière un livret qui pourrait paraître graveleux, les rapports humains sont finement observés : la violence peut griser même lorsque l’on a soi-même été victime (Rita a un petit penchant sadique que sa grâce et sa jeunesse ne laissent pas soupçonner…), le dominant peut devenir en un instant le dominé et inversement…
Bref, le joyeux trio s’ébat dans le cadre familier d’un bar, celui la même où l’on va chaque matin boire un petit noir au comptoir en lisant le journal, et nous fait réfléchir sans même que l’on s’en rende compte!

Dans Elle est pas belle la vie ? On retrouve les deux hommes de Rita, des années après, assis au bar, évoquant la vie et la société à travers ces textes aussi drôles que justes et spontanés. Leur musique est proche de la voix parlée, celle de tous les jours.
La Femme, en revanche – est-ce Rita ? – appartient au monde du bel canto, celui des grandes lignes musicales, loin de la simplicité du quotidien.
Deux univers qui se croisent, mais peuvent-ils se rencontrer ?

Conseiller musical : Christophe Crapez
Direction musicale : Takenori Némoto
Mise en scène : Mireille Larroche & Alain Patiès
Assistés de Francesca Bonato
Costumes : Valentine Sollé & Gabriele Tromelin
Lumières : Mathieu Courtallier

Avec :

    • Amira Selim, Soprano
    • Christophe Crapez, Ténor
    • Paul-Alexandre Dubois Baryton
    • Caroline Dubost, Pianiste
    • L’ensemble Musica Nigella, en tournée

Coproduction

La Péniche Opéra et la Ville de Fontainebleau, le Conseil général de Seine et Marne et le soutien de l’École Normale de Musique et de son mécène Assophie.

LA PRESSE EN PARLE

L’année du 30e anniversaire de la Péniche Opéra démarre en beauté. Les trois chanteurs possèdent à la fois la voix et le tempérament pour faire pétiller la savoureuse farce donizerrienne dans les effluves de vin chaud qui baignent la plus intimiste scène lyrique de Paris. Placé en seconde partie de soirée, le «demi-opéra» Elle est pas belle la vie? De Vincent Bouchot. On pouvait se demander si le compositeur parviendrait à renouveler la réussite de son précédent opus. La réponse est sans conteste oui. Un beau moment de théâtre musical et une péniche opéra comme on l’aime, esquissime soirée !

Alain Cochard – Concertclasslc.com

Mireille Larroche a décidé de réunir une reprise et une création mondiale, commandée à Vincent Bouchot. La deuxième partie du spectacle constitue la première nouveauté de la saison, 2012 marquant les trente ans de la Péniche Opéra, anniversaire qui sera dignement fêté tout au  long  de l’année.  Voilà un doublé des plus réjouissants, qui augure fort bien de la qualité de la saison à venir.

Laurent Bury – Forumopera.corn

En ce début d’année, la Péniche Opéra reprend ses activités avec «Rita, elle est pas belle la vie?», un spectacle festif en deux parties. Point n’est besoin de revenir sur la réussite éclatante de l’opéra· comique de Donizetti. Transposée avec finesse dans les années 1960, la production était parfaitement rodée et huilée, mais elle s’est encore enrichie. Après cette heure de délire, on retrouve les quatre mêmes, chanteurs et pianiste dans le même décor, quelques décennies plus tard. Après les Shadoks, qui avaient investi la Péniche durant trois saisons consécutives, c’est un humour tout aussi féroce et, à sa façon, poétique, qui s‘impose cette fois ci.

Simon Corley – Concertonet .com

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