Germain Taïbo

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Germain TAÏBO GONZALEZ 1889-1919

Peintre Espagnol

 

Le Peintre Germain TAÏBO , grand père de Daniel Michel est très présent à bord de la Péniche Adélaïde, nous avons donc décidé de partir sur ces traces et de réunir ici les différentes informations que nous pouvions récolter sur lui.

Né à Betanzos en 1889. Sa famille émigre à Buenos Aires à une date indéterminée, probablement quand le peintre n’avait pas plus de 4 ou 5 ans, c’est-à-dire autour 1895.

Très jeune il a fait preuve d’un talent notable pour le dessin. Alors qu’il est encore enfant, il passe avec succès les examens d’entrée d’une académie et réalise de tels progrès qu’une dame argentine décide de lui financer des études artistiques à Paris, alors qu’il n’a que 15 ou 16 ans. En 1906, il s’établit dans la capitale française et parvient à intégrer la prestigieuse académie Julien, il s’imprègne de l’ambiance de la capitale de l’art et se laisse influencer par les innovations de l’Impressionnisme. En 1908 Taibo voyage en Galice, sa terre natale, qu’il connaît à peine, il découvre le climat artistique de la région. En 1912 il décide d’y envoyer plusieurs toiles pour l’exposition régionale. En 1913 il obtient une médaille d’argent au salon des Champs-Elysées de Paris avec Pastoral, aujourd’hui propriété (?) de la collection municipale. En 1916 il expose avec grand succès au Palace Hotel de Madrid. Avec le produit des ventes, il part en voyage en Bretagne et sur la Côte d’Azur, où il se consacre au paysage, genre qu’il alterne avec des séries de nus de sa chère Simone Nafleux ou Simone Mafleux –on trouve les deux orthographes- avec qui il eut une fille. En 1917 il décide de participer à l’exposition régionale de La Coruña, mais les toiles rencontrent des difficultés pour passer la frontière à cause de la guerre et n’arrivèrent pas à temps. À la fin de la Première Guerre une virulente épidémie de grippe ravage la France. Germán Taibo décide de se tenir à l’écart et voyage de nouveau à La Coruña où il peint plusieurs mois durant des paysages. Quand il lui semble que le péril est passé il rentre à Paris, mais attrape la grippe et meurt dans sa maison de la rue du Moulin vert le 14 février 1919.

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