Musique du XVIème, avec chanteurs, musiciens, danseurs et Artistes de cirque
CREATION 1995
Mars-juillet
Opéra théâtre de Massy-Théâtre de Verdun- Opéra Bastille – Théâtre Montansier- Opéra Comédie de Montpellier – Espace J. Prévert Aunay-sou- Bois – Festival de Tokyo
REPRISE 1996
Opéra-comique à Paris
Pantalone veut marier sa fille Doralice au Docteur Grazziano, Doralice aime le beau Lelio. Pedrolino aime Ninetta, mais le Capitaine Cardon n’a point l’intention de laisser écdhapper cette charmante créature… Sur les bords de la lagune, l’éternelle histoire de la comédia dell’arte se joue pour notre plus grand bonheur. Une histoire vieille comme le théâtre occidental.
Mais quand Mario Gozalez joue Pantalone, Agnès Méllon prête sa voix à Doralice, Dominique Visse joue Pédrolino et su’Edwige Bourdy est sa compagne Ninetta, et quand Ana Yepes chorégraphie les petits pas de la lune, du soleil et des étoiles, des feux-follets et des masques vénitiens, quand la commedia dell’arte se chante et que des acrobates, des fil de ferristes, des jongleurs de cirques viennent donner la réplique, ces Comédies madrigalesques redeviennent le feu d’artifice de plaisirs et de réjouissance qu’elles n’auraient jamais dû cesser d’être.
L’Amphiparnasso ‘1597) d’Orazio Vecchi, musique tantôt sentimentale, tantôt bouffonne, véritable miroir musical de la commedia dell’arte, est au coeur de ces Comédies Madrigalesques
Coproduction : Ensemble Clément Janequin, Péniche Opéra, Opéra Théâtre de Massy
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise France Télécom, l’aide du Ministère de la Culture et de la Francophonie et en collaboration avec le Centre de Musique Baroque.
LA PRESSE EST PARLE
RÉUSSITE TOTALE
C’est le spectacle idéal !… Cela fonctionne comme la comédie musicale à Broadway. Il se passe toujours quelque chose sur scène, que dis-je une multitude de choses ! Une pirouette au premier plan avec un funambule tandis que Pantalon bougonne sur les tréteaux, du vrai théâtre où chacun sait tout faire et d’abord former une équipe qui joue comme un mécanisme d’horlogerie… Parti de l’Opéra de Massy, ce spectacle mérite de tourner
Jacques Doucelin –FIGARO 30 mars 95
« … Un rythme enlevé, pétri de truculences et de bouffonneries enroule la pièce dans l’étoffe d’une poésie facétieuse. Il y a d’abord ces tréteaux, radeaux en déroute dans le décor, qui vont et viennent pour créer le damier des morceaux d’une histoire : voyages et amarrage des personnages. Cette façade de « maison paysage » recelant à la fois comédiens et images : illusion d’un théâtre dans le théâtre, tirelire du temps où s’égrène le ballet éternel des constellations et des étoiles, ou bien éminence théâtrale d’où naissent et s’accomplissent les caractères de la comédie.
… personnages hauts en couleurs, attachants, drôles ou tragicomiques, qui font virevolter la pièce et voler l’intrigue en éclats de rire ; Tous rivalisent dans la prestation de leur performance scénique, tous aussi glorieux dans la conquête de leur public. Leur connivence mais aussi leur faculté d’adaptation aux divers arts du spectacle les émancipent en artistes du spectacle total… Ces comédies Madrigalesques impriment en nous, spectateurs, des voyages dans l’imaginaire permis par la poésie des moments tour à tour frénétiques ou suspendus dans le temps et l’espace… Enfin une magie lumineuse (régnait) dans cet opéra-théâtre qui semblait renouer pour l’occasion avec les dimanches tels qu’ils devaient être aux temps des divertissements royaux… »
Emerentienne DUBOURG Telex-Dance Avril