Archéologie du XXème siècle

CRÉATION MUSIQUES RENAISSANCE et MUSIQUE DU XXème

De Michel Musseau

Du 14 Janvier au 12 Février 1993

Au Théâtre du Lierre, Paris
À l’Espace Jacques Prévert, Paris,
À L’Espace Michel Simon, Noisy Le Grand

Florence – le 15 novembre 1999 – hier la ville a été détruite par une déflagration atomique.
On reconnaît vaguement une place bordant l’Arno qui charrie une eau boueuse et triste, et de part et d’autre sur les rives, un no- man’ s land impressionnant ; on y reconnaît quelques palais, quelques cathédrales et l’Opéra.

Un ronronnement persistant perce le silence qui glace la ville, déserte, ravagée, exsangue, éventrée jusqu’au plus profond de ses entrailles, laissant apercevoir cette stratification de ruines qui signifie son histoire.
Une équipe de sauveteurs dégage peu à peu des décombres les débris de cette grandeur passée. Archéologie tragique qui met à jour les vestiges d’une histoire flamboyante.

Les ruines accouchent d’une pièce de choix : il s’agit d’une fresque qui devait surplomber la porte de salon d’apparat du Palais Pitti. Quatre érudits du XVIème1siècle semblent y disserter de grands sujets humanistes, peu sensibles au paysage dévasté qui les cerne. Un luthiste et un sculpteur siègent à leurs côtés. Qui sont ces hommes ? Une assemblée de sages ? Un cénacle de lettrés ? Une camerata florentine ?
Ils parlent de musique, d’astronomie, d’art, de science et encore de musique …

  • Mise en scène : Mireille Larroche
  • Conseil artistique : Béatrice Cramoix
  • Décors : Claude Pley
  • Costumes : Michel Ronvaux
  • Régie et éclairage : Marc Chauvelin

Avec :

  • Edwige Bourdy : Soprano
  • Daniel Soulier : Comédien
  • L’ensemble Janequin : Dominique Visse
  • Bruno Boterf
  • Paul de los Cobos
  • François Fauché
  • Marc Busnel
  • Eric Bellocq : Luth

Co-production : Péniche Opéra / Ensemble Janequin Aulnay / Espace Prévert / Espace Michel Simon (Noisy le Grand) / Muse en Circuit

La Presse en parle :

Il faut savourer le ravissant dispositif scénique imaginé par Mireille Larroche, où apparaissent et disparaissent six musiciens et lettrés descendus d’une fresque du Palais Pitti. Mais c’est surtout la musique qui séduit. Celle de Musseau a le mérite de ne susciter aucun hiatus avec celle du seizième. Quant à nos Florentins chanteurs, … leur interprétation est un bonheur de musicalité et de sensualité, ajoutant an fil du spectacle un superbe petit concert.

La Croix – J.L. Macia

Sans doute l’un des meilleurs spectacles du moment, qui atteint des sommets dans l’art cinétique ; musique, théâtre, œuvres picturales et danses, tout se mêle dans un jeu sublime, mariant l’art de la Renaissance et le questionnement messianique de l’homme au bord du précipice du XXIe.

Figaro Grandes Ecoles

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