Bonjour toutes et tous
Vous reprendrez bien un petit nuage de lait dans votre café ?
Un petit mirage de vrai dans vos rêves éveillés ?
Un petit sourire sucré sur vos cœurs fatigués ?
Un petit peu d’b-Ateliers pour le plaisir de vos mirettes émerveillées ?
Poil aux escaliers.
Venez donc vous réchauffer l’âme à coups de poésie, de joie, de burlesque et de musique, ce samedi, sur la péniche Adélaïde !
Venez voir Matila Maliarakis et Joseph Robinne, laissez-les vous entrainer dans leurs mondes merveilleux qui sont les reflets légèrement troubles de nos trains-trains quotidien.
(Notez que parler train-train sur une péniche, c’est déjà une performance.)
La soirée s’ouvrira donc par la lecture d’un texte en cours de Matila Malliarakis, « La Maison », par Matila Malliarakis himself (lui-même en personne). Vous êtes conviés à la cérémonie de clôture de votre MJC qui fermera bientôt ses portes. Eh oui. Il faut dire que nous sommes en 1983. Ce sont des choses qui arrivent. Faites confiance à votre lecteur du soir pour vous guider, muni de sa mini-lanterne, dans les obscurités lumineuse d’un voyage poétique, annonciateur de toutes les merveilles que nous promet l’année 1983 !
Suivra « Le Concert de l’apprenti héros ». De l’ombre surgi Joseph Robinne. Qui est-il, que veut-il, d’où vient-il, porte-t-il bien le costume trois pièces ? Vous n’avez pas besoin de le savoir. L’apprenti héros viendra à vous, vous saisira de son regard luisant de chat vagabond et ne vous lâchera plus jusqu’à ce que retombe ce silence si particulier qui nimbe la dernière note d’un concert.
Vous voilà prévenus, chers et chères. Ce samedi, 19h30, nous décollons loin de la planète monde, à deux pas du réel, dans cet entre-deux délicieux où les choses ont parfois le bon goût d’être exactement ce qu’elles paraissent. Ce sera burlesque et musical, étonnant et poétique, une occasion en or de s’extirper un peu de soi pour aller se dégourdir les pensées dans les vallées sans fin de l’imaginaire.
(Un plan détaillé des vallées sans fin de l’imaginaire vous sera fourni pour éviter tout risque d’égarement intempestif. Comme disait l’autre : s’égarer, c’est bien, mais pas en double file.)
L’esprit, c’est bien joli, mais qu’en est-il du corps ? Eh bien, eh bien, il sera nourri ma foi. Nous prévoyons chères et breuvages pour satisfaire vos plus ou moins petits estomacs. Le tout préparé sur place par nos petites mains affectueuses !
L’ensemble sera, figurez-vous, à prix libre. C’est-à-dire à portée de toutes et tous, mais gratuit pour personne. C’est-à-dire qu’il s’agit de donner à hauteur de ses moyens. C’est-à-dire que vous avez l’occasion rêvée de soutenir des projets doux cinglés, de ne pas vous ruiner tout en nous aidant à ne pas nous ruiner, bref, c’est gagnant gagnant quand tout le monde joue le jeu. En résumé : mettez un max dans la boîte à prix libre. Mais avec un max de liberté.
Pensez à prendre du liquide, nous n’avons pas de machine à carte bleue, ni pour le prix libre, ni pour le bar. Car si le repas est compris dans le prix libre, le bar est à prix fixe. Il vous faudra du liquide pour le liquide quoi.)
A samedi alors !
Les b-Ateliers envolés vous attendent de pied ferme au fil de l’eau
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