« Il y a des silences plus assourdissant que cent mille moteurs de péniche »
Ludwig Van Beethoven (à peu de choses près).
Tout est calme le long du canal. Quai de la Loire où se dressait fièrement la péniche Adélaïde, la morosité et le désarroi le disputent à la piscine pleine de bactéries inconnues. Le cri des mouettes égarées se répercute froidement dans le ciel bleu, semblant moquer la douleur d’une absence de leur rire cynique « baaa baaa baaa- telierrrrrrs ». On voudrait sourire mais le nœud dans la gorge nous en empêche. « Les jours se suivent et se ressemblent » se dit-on, manquant cruellement d’imagination.
Et pendant ce temps, quai de l’Oise, grosse ambiance. Des cris joyeux répondent à des chants plein d’espoir, le clapotis de l’eau a déjà le parfum de l’été, le monde est beau, l’amour est bat, l’émoi est là et nous aussi. L’Adélaïde tient toujours son cap immobile à l’approche de l’été et prépare, rien que pour vous, son Marcel festival annuel !
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le Marcel Festival… Heu… Comment dire… MAIS QUE DIABLE AVEZ-VOUS FAIT DE VOTRE VIE CES TROIS DERNIERES ANNEES ?
Le Marcel Festival est à la péniche et aux b-Ateliers ce que le sans plomb est à ma R16 : son essence. Sa substantifique moelle. Ce sont quatre jours de folie totale avec terrasse ouverte et moult spectacles, concerts, conf’, repas, EFIOUU (Evénements Flottants Inconnus Originaux Ubuesques Ulalala)…
Pour vous dire, nous avons tellement d’infos utiles à vous donner que nous nous en abstiendrons, de peur de manquer de place pour toutes nos inutilités nécessaires. On me signale dans mon oreillette qu’il ne serait quand même pas inintéressant de vous donner les dates. Certes. Encore que je me demande bien qui m’a greffé cette foutue oreillette.
Ça commence le 31 Mai par une soirée cabarettiste et se termine le 3 juin par un combo crunch-brünch / spectacle enfant + boom enfant / crash cabaret, car toute croisière, même immobile, se doit de finir en catastrophe.
Et entre les deux, il y aura de tout : yoga, concert, ciné, endives, macramé, et bonheur enivrant de l’insouciance retrouvée d’une jeunesse folle où la sensualité des corps se mêle à la fraîcheur des esprits et à la finesse des calembours (poil au tambour). Bref, ça va être cool. Donc bloquez votre week-end, votre semaine, votre mois s’il le faut, bloquez tout, sauf votre dos, pour venir danser, boire, chanter, écouter, respirer et vivre joyeusement avec nous !
Oui, nous vous mènerons en bateau, du début jusqu’à la fin. Juste ce qu’il faut pour vous faire oublier quelques jours la terre ferme du quotidien !
Et promis, les infos détaillées vont venir. Parce que, comme vous vous en doutez, tout est calé. Au millimètre. Depuis des mois. Tout. Est. Sous. Contrôle. Seulement, là, bon, on n’a pas la place pour tout vous dire. C’est ballot. Mais je crois que vous savez l’essentiel.
Ah, si, on me redit dans mon oreillette (la vache mais je croyais l’avoir enlevée ! Combien ils m’en ont greffées ?) de rappeler que, tout ça, évidemment, c’est à prix libre. C’est-à-dire qu’on vous laisse généreusement la possibilité de mettre autant que vous voulez dans notre boîte à prix libre. Ne vous retenez plus.
Les b-Ateliers en marcel vous saluent bien bas et vous sourient bien haut.
Bien à vous,
Les b-Ateliers.
