Le Toréador

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LE TOREADOR OU L’ACCORD PARFAIT
D’Adolphe ADAM

 

Opéra Bouffon
MUSIQUE DU XIXème

 

Présenté à la péniche opéra
D’abord dans une version « coup de cœur »
Les 9,10 et 11 Novembre 1990
Puis dans une version mise en scène
Du 26 avril au 9 Mai 1992 à Paris
Puis tournée en 1992-1993-1994

 

Mon seul but est de composer une musique transparente,
facile à comprendre
et qui plaira au public.
A. Adam

  • Yves Coudray : Ténor
  • Lionel Peintre : Baryton
  • Edwige Bourdy : Soprano
  • Erika Guiomar : Chef de Chant et piano
  • Frédéric Chatoux : Flûte
  • Michel Ronvaux : Costumes et Décors
  • Mireille Larroche : Direction de jeux

 

Imaginer un salon au milieu du XIXème siècle. Un de ces salons où se retrouvaient les artistes, les érudits et les originaux. On s’ennuie. Que faire? Il devait bien sortir quelque chose de cette réunion d’esprits bouillonnants. « Faisons un opéra ». Et pour que tous les talents soient mêlés, on prépare une grande salade de textes, de musique et de fantaisie. La folie qui se dégage d’une pareille alchimie assaisonnera le tout. « Appelons cela l’opéra-comique ». « Plutôt opéra bouffon ». L’ouvrage sera construit, inventé devant le spectateur. Rien ne sera caché : ni les ficelles, grosses et fines, ni les conventions, ceux qui tous les soirs sont obligés de croire à ces histoires trop faciles et qui, pour une fois, pourront se moquer d’eux-mêmes et imprimer la distance nécessaire à ce répertoire. Ce sera un opéra sur l’opéra-comique. Un opéra qui parle de musique, de théâtre et d’amour. Fait par des gens qui chantent, qui jouent et qui aiment. Yves Coudray

Un divertissement léger, léger, léger… presque insignifiant, qui ne repose que sur le plaisir, plaisir du jeu, du théâtre, de l’illusion, de la convention. Une illusion de jardin , une fontaine pour faire plus « nature » quelques accessoires et costumes … mais une soprano truculente et charmante, un ténor comme on les aime et un baryton bouffon à souhait , trois remarquables interprètes avec lesquels nous avons pris le temps de nous amuser. Mireille Larroche

Connait-on en France, compositeur plus délaissé et plus unanimement méprisé qu’Adolphe Adam ? Certes non. Mais tout est contre lui : il fut doué, reconnu par ses contemporains et doté d’un moral à toute épreuve.
Né en 1803 (comme Berlioz), il commence par être l’exact contraire d’un enfant prodige : à sept ans il ne sait toujours pas lire. Seul le contact avec le piano semble l’éveiller un peu. Après des études classiques à Strasbourg, il entre au Conservatoire de Paris malgré l’opposition de son père, lui-même compositeur et pianiste renommé. Il y étudiera la composition dans la classe de Boieldieu. Les facilités de l’élève sont si grandes que le maître lui confiera une partie de l’orchestration de « La Dame Blanche », son ouvrage demeurant le plus célèbre.
Un bref passage dans l’orchestre du Théâtre du Gymnase où il est le glorieux détenteur du triangle, quelques romances et le voilà lancé grâce à son opéra « Pierre et Catherine »(Opéra-Comique 1829). C’est le premier d’une longue liste d’opéras qui seront autant de succès (une soixantaine d’ouvrages dramatiques :  » Le postillon de Longjumeau »,  » Le Chalet », « Si j’étais Roi, « Gisèle » .. ..)
Passionné par la musique, surtout par celle des autres, il ne s’est jamais pris pour un génie : « Mon seul but est de composer une musique transparente, facile à comprendre et qui plaise au public » il y réussit. Il est fêté, comblé d’honneurs. Il donne l’image d’un père tranquille: « Je n’ai malheureusement aucune manie, je n’aime ni la campagne, ni le jeu, ni aucune distraction. Le travail musical est ma seule passion et mon seul plaisir. » Yves Coudray

 

EXTRAITS DE PRESSE

 

« Le spectacle est fort bien fait. Intelligent. Avec des décors de conception inattendue et réjouissante. Une mise en scène alerte, nouvelle réussite de M. Larroche. Edwige Bourdy, Yves Coudray et Lionel Peintre rivalisent de jeunesse et d’entrain… C’est dit chanté, enlevé avec légèreté, conviction et talent Et l’on passe une nouvelle fois un très agréable moment à bord de la Péniche Opéra » (le quotidien de Paris)
« Un petit bijou pétillant, sympathique, et plein d’humour » (France soir)
« Mireille Larroche a du talent, mais aussi du flair… L’humour léger et l’esprit… alerte et pétillant… leurs qualités vocales très homogènes, sont à la hauteur d’une partition tout de même fort délicate » (Lettre du Musicien)
« Encore un petit miracle que réussit Mireille Larroche … un vrai spectacle d’opéra, qui plus est enjoué … d’adorables petits gadgets de décor, volets à transformation ou dépliants en relief à la manière des livres de contes d’autrefois… desquels s’ébrouent trois formidables acteurs chanteurs…L’humour n’est jamais absent de ce Toréador fluvial, le beau chant n’est pas oublié…Tous trois s’amusent autant que le public » (La Croix)

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