MUSIQUE XXème
DEUX OPÉRAS de Paul HINDEMITH
Musique de Paul Hindemith sur un livret de Marcellus Schiffer pour Hin und Zurück et un livret de Thornton Wilder pour Das Lanhe Weilnachtsmahl
Représenté le 23 avril 2009 à la Cité de la musique à Paris
Les 24 et 26 avril 2009 à l’opéra de Metz métropole
Le 16 Octobre 2009 au Théâtre Municipal de Fontainebleau
Du 19 au 23 Octobre 2009 à bord de la péniche opéra à Paris (9 représentations)
Deux opéras qui encadrent la carrière d’Hindemith, deux laboratoires pour triturer le temps, interroger notre temps, nos conventions, notre place dérisoire dans le fleuve de l’Histoire contemporaine.
Aller-retour (1958) ou 15 minutes de vie bourgeoise passées en marche arrière, un vaudeville sanglant sur magnétoscope, une parodie de d’opéra en rewind.
Le Long dîner de Noël (1960) ou un 24 décembre qui durerait 90 ans, qui traverserait une famille américaine sans prise sur l’époque, les saisons, les guerres ; une famille qui chercherait encore à aimer et à vivre dans la petite boîte d’un kaléidoscope.
Avec :
Coproduction Péniche Opéra, Opéra de Metz, l’orchestre Imaginaire, Arcadi, Fondation France Télécom, Ville de Fontainebleau, Conseil Général de Seine et Marne
LA PRESSE EST PARLE
Le spectacle complet est prometteur, car son aspect proprement musical aura dores et déjà paru de qualité, tant du point de vue vocal, qu’instrumental, grâce à Lionel peintre, très efficace à la tête de l’Orchestre imaginaire.
Simon Corlay
Concerto-net Avril 09
L’équipe de la péniche opéra œuvre avec passion depuis un quart de siècle à la redécouverte de répertoires perdus. Le répertoire français lyrique léger méconnu est l’une des spécialités identifiées de la péniche, la création de petites formes lyriques contemporaines en est une autre. Mais entre les deux, Mireille Larroche et ses complices ne s’interdisent aucun détour et année proposent une histoire alternative de l’opéra allemand au XXème siècle.
La terrasse Avril 09
Le rapprochement des deux œuvres, l’une avec son accéléré douloureux, l’autre avec son rembobinage fantaisiste est loin d’être factice.
Jean Marc Proust
Opéra Magasine
La mise en scène de Mireille Laroche est efficace : sur jeu clownesque à nez rouge pour la première œuvre, entrées et sorties ritualisées pour la seconde.
Alain Zürcher
La mise en scène, vaut son pesant de cacahuètes. Chanteurs au poil, mise en scène décapante, dérision à tous les étages : cette petite séquence se déguste comme une grosse bouchée au chocolat. La fin ou plutôt l’absence de fin, vous laisse sur votre faim ? Eh bien, oui. C’est comme ça. On n’a pas le temps de savourer que c’est déjà fini.
Celine Doukhan
Les trois coups